Pause balade dans l'Ouest
Décidément, le temps coule et s'échappe à grande vitesse... La routine boulot-loisirs-dodo me happe et je manque souvent de courage, le soir venu, pour scanner et partager les instants croqués dans mes carnets... Merci de votre patience... toujours renouvelée.
J'ai profité de quelques jours de congé pour m'accorder une escapade dans l'ouest. Une petite pause par Paris, puis direction les environs de Nantes.
Je n'avais pas spécialement prévu de sortir mon carnet entre Epinal et Nancy, mais parfois, certains modèles ne se refusent pas! J'aime bien dessiner les gens dans le train : les modèles y sont souvent calmes et endormis. Certains ronflent parfois, mais c'est une autre histoire.
Après le train, le métro. On en manquerait presque son arrêt!
A Paris et alentours, il y a toujours un bistro où prendre un café pour passer un moment. J'avais un peu de temps avant d'aller à mon point de rendez-vous pour un covoiturage alors je suis rentrée. Au comptoir, des habitués, une dame lit le journal, un papy semble regarder des résultats : loto, Pmu? je n'en sais rien, mais il est en tout cas très concentré. Des gars de chantiers viennent prendre un café avant d'embaucher, ou bien s'en prennent 5. Bref, tout un roman à s'inventer en regardant les gens défiler.
On retourne dans le flot! Cette fois, c'est le tram jusqu'à Issy les Moulineaux.
Mon croquis est à peine commencé, mais mon rendez vous est arrivé. Le hasard étant bien fait, je connais même déjà ma "covoitureuse" qui vient aussi des Vosges!
Que de monde dans les rues de Nantes par cette belle journée d'été. Je prends les petites rues, je cherche l'ombre et la fraicheur... Et je suis une ligne verte, tracée là, à même le trottoir, et ma foi bien utile pour les personnes promptes à se laisser guider sans trop se poser de questions. Elle me conduit du quartier du Bouffay aux bords de l'Erdre, là où la rivière disparait sous le cour des 50 otages, juste au niveau du monument qui commémore l'événement.
Ma première idée était d'aller au jardin japonais et de me délecter d'une glace de la "fraiseraie". Mais je reste finalement là, à écouter deux chouettes musiciens qui se sont posés là pour jouer. ça swingue drôlement! Et quelle dextérité!
Douceur de vivre... Je ne suis pas la seule à profiter du concert improvisé de nos deux amis mélomanes. En contrebas un groupe d'amis papote tout en sirotant quelques bières.
Me voilà chez mes amis à Saint Julien de Concelles. Quel beau jardin! Il faudrait en prendre de la graine.
Je somnole sous le regard un peu méfiant des poules. Alertes, elles guettent le moindre vers de terre ou bout de végétal, grattouillant allègrement la terre du poulailler.
Nous voilà partis pour une petite excursion sur les bords de Loire. On s’imprègne de l'ambiance un peu mystique des vestiges de la citadelle de Champtoceaux... enfin pas trop longtemps, car les moustiques vont bien vite nous déloger.
Dans le genre époque romantique, nous voici au pied des "folies" Siffait, un enchevêtrement de terrasses monumentales de pierres sèches qui surplombent la Loire. Le tout noyé sous la végétation.
Le site étant fermé, il faut s'y faufiler en mode "école buissonnière". On se croirait presque découvreur d'une civilisation perdue en arpentant ce site, mi-ruine mi-jardin. Enfin presque... car un drone nous "espionne" et sera le témoin de notre présence.
Nous revoici le long de la levée de la Divatte. Les "trognes" des frênes têtards sont comme des sculptures vivantes. Lumière du soir et neige de pollen viennent parfaire le tableau.
J'ai profité de quelques jours de congé pour m'accorder une escapade dans l'ouest. Une petite pause par Paris, puis direction les environs de Nantes.
Mon croquis est à peine commencé, mais mon rendez vous est arrivé. Le hasard étant bien fait, je connais même déjà ma "covoitureuse" qui vient aussi des Vosges!
Au soleil, on n'est plus embêté par les moustiques! et on peut admirer la vue sur le fleuve et son île neuve (et non pas longue). Revers de la médaille : soleil + croquis = carnettiste rouge comme une écrevisse! Et bobo garanti les jours suivants.
On se croyait en Loire Atlantique, mais en fait la musique nous entraine à Cuba. Quoi de mieux pour terminer la journée que de s'allonger dans un transat dans une ambiance musicale chaloupée et tout en sirotant un cocktail rafraichissant?
Commentaires
Enregistrer un commentaire