escapade à New York

Après la campagne et la ferme, cap sur la ville et sur New York! C'est le grand écart... Dès la sortie du métro, on change de dimension. Les sirènes, les bruits de travaux, les klaxons et le mouvement incessant... Chaque feu vert déverse sur la rue son flot de piétons :

Il y a les touristes, qui vont le nez en l'air accrocher leur regard à la cime des gratte-ciels et qui dégainent parfois à tout bout de champ leur téléphone portable ou tablette numérique pour immortaliser tout et n'importe quoi et surtout eux mêmes.

Il y a les hommes et femmes pressés qui vont et viennent l'air sérieux.

Il y a les hommes et femmes qui font partager à tous leurs conversations les plus intimes ou insignifiantes, semblant hermétiques au monde qui les entoure. Seule la discrète oreillette qui orne leur tête nous rassure sur leur santé mentale.

Il y a les livreurs en tous genres qui tentent de se faire un étroit passage sur le trottoir ou sur la chaussée.

Il y a les vendeurs de rue, occupés à emplir l'atmosphère d'odeurs de hot dog et de brochettes, à demi dissimulés derrière des guirlandes de bretzels et beignets et enveloppés de musique orientale.

Il y a dans Chinatown ces vendeurs à la sauvette, sans marchandise visible et en apparence simples piétons, mais qui, curieusement immobiles, attendent votre passage pour vous glisser à l'oreille un "watch? watch?" et vous proposer ainsi diverses contrefaçons.

Il y a les sportifs que rien n'arrête ; mais après tout, le signe "don't walk" ne les concerne pas puisqu'ils courent.

Il y a les chauffeurs de velo-taxis ou pedicab qui attendent un passager.

Il y a les policiers qui font la circulation, aux grosses intersections.

Il y a les vendeurs d'images du 11 septembre, non loin du mémorial de la tragédie et du chantier de reconstruction du world trade center.

Et il y a moi au milieu de tout cela, qui essaie de trouver une petite place pour faire un croquis ou une photo...

  Vue sur Manhattan depuis le pont de Brooklyn et déambulation sur la passerelle du même pont.

 
 Les tours en construction en arrière plan du mémorial du 9/11. Un poirier qui survécut à la catastrophe de 2001, puis à la tempête Sandy est aujourd'hui a nouveau transplanté sur le site. Les bourgeons printaniers qu'il porte sont tout un symbole.

Le piéton ne peut que s'incliner devant l'écrasante hauteur des gratte-ciels et devant le design de la belle silhouette ciselée du Chrysler building.

 
Atlas supportant le poids du monde, dominé par le Rockefeller Center. 

Et la vue imprenable depuis le "Top of the Rock" du Rockefeller Center.
Côté downtown

 Côté central park

Néons multicolores et enseignes lumineuses se font concurrence dans le quartier des théâtres autour de Times Square

Heureusement, tous les quartiers de la ville ne vont pas au rythme frénétique de l'heure de pointe de la 5ème avenue ou de Times Square. La ville reprend taille plus humaine au détour des brownstores de Greenwich village, des crocus qui fleurissent entre les rails de la highline, des sentiers verdissants de Central Park... Et le promeneur peut plus sereinement flâner et admirer la statue de la liberté depuis Battery Park ou s'arrêter quelques instants, pour se faire spectateur d'une partie d'échec au Washington square garden.




On peut aussi s'éloigner de la mégapole et prendre l'air du côté de l'océan atlantique...

Cedar beach, Long Island.

Mais c'est le temps du retour. C'est par le train que nous rejoignons à nouveau le Québec. Onze heures qui s'écoulent sereinement et qui nous permettent, au fil de la rivière Hudson puis du lac Champlain de faire une transition vers Montréal, avec à la clé pour moi, un précieux tampon sur mon passeport, sésame qui me permettra de rester au Canada jusqu'en automne...



Un bon entrainement pour le voyage en train de 3 jours qui m'attends début mai et qui me permettra de traverser tout le Canada de Toronto jusqu'à Vancouver en Colombie Britannique.

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