L'appel du Canada!

Cet été encore, je me suis envolée pour... le Canada! ça vous étonne? Je n'avais pas vraiment prévu cette escapade estivale, mais quand ma copine Gisela m'a proposé de la retrouver à Toronto, comment dire... je n'ai pas pu résister à l'appel des grands espaces. Cette fois-ci, c'est un bout d'Ontario que nous avons exploré, sans oublier une pause familiale à Montréal bien entendu.

Tout commence bien évidemment dans les transports...
 Je prends le bus 350 qui m'emmène directement de la gare de l'Est au terminal 3 de l'aéroport de Roissy. C'est beaucoup plus long, mais bien plus tranquille que le RER!
 
Dans le hall d'embarquement. ça va être à nous!

Enfin, arrivée à Montréal. Me voici dans le bus 747. C'est long, car Montréal est un amas de travaux! La ville se fait belle pour souffler l'an prochain ses 375 bougies. En attendant les rues et quartiers sont un immense chantier.
 Premier réflexe : aller faire un tour sur le Mont Royal. Des pianos ont été installés partout dans la ville. Après l'effort, un cycliste mélomane nous régale de musique. Il ne s'arrête plus, le public du moment est conquis.
 Autre réflexe, déambuler dans le secteur de la rue De Castelnau, en remontant vers le marché Jean Talon depuis chez ma tante. J'aime ce quartier, car on y trouve des boulangeries, une chocolaterie, un magasin de glaces, des cafés pour bruncher, un magasin de vêtements confectionnés sur place, des incroyables comestibles, des boites à livres, des bars, des pieds d'arbres joliment fleuris, etc, etc...
 
Après 10 heures de bus, me voilà à Toronto. Montréal en été est moite et brûlante, Toronto est une fournaise! Mais pourquoi ai-je emporté ces pulls et sweat shirts?? Je retrouve Gisela à la gare où elle termine son périple Vancouver-Jasper-Toronto. ça me rappelle des souvenirs.
 
Cette étape citadine est l'occasion de revoir Megan et Azad qui faisaient partie de la joyeuse bande de kayakistes à Haida Gwaii (voire notes d'août-septembre 2013). Ils nous accueillent dans leur charmante maison. On est contents de se retrouver.
 Quoi de plus caractéristique que la skyline de Toronto, avec la CN tower et les autres building, qui semblent plus que jamais pousser comme des champignons... Apparemment, la bulle immobilière va bon train. D'après Azad, des investisseurs asiatiques construisent des gratte-ciels qui restent parfois inoccupés. Ce sont juste des investissements financiers! Tout va très bien dans le monde de la finance...
 
Balade dans les quartiers de Toronto. On prend une pause à l'ombre!
 
 Que faire dans une ville par temps caniculaire? Aller au musée pour succomber aux sirènes de la climatisation... et aussi pour profiter de l'exposition sur l'un des peintres du fameux "groupe des sept", dont les membres ont sublimé la nature sauvage canadienne. Mes croquis sont des pâles copies : pour avoir une idée des œuvres de lawren Harris, cliquer ici.

Mais nous quittons Toronto après quelques jours bien remplis, car le vrai but de nos vacances, ce n'est pas la ville, mais bien les grands espaces.
 
Bon avant les vrais grands espaces, on fait un crochet par les chutes du Niagara. Attention, agoraphobes s'abstenir! A moins d'être très matinal. Ah oui, il faut aussi faire abstraction du pseudo Las Vegas-piège à touristes que constitue la ville de Niagara falls! Mais les chutes sont tout de même impressionnantes. Et le ballet des Stroumpfs bleus et rouges sur des bateaux qui vont se faire tremper à proximité des déferlantes d'eau est amusant. 
 
Au tumulte des chutes succède le calme du lac Ontario à Niagara on the lake. Le flux touristique, quant à lui reste constant.
 
On change de lac! Nous voici sur les berges du lac Huron! 
 
Nous remontons la péninsule de Bruce, qui s'avance sur le lac Huron. Des eaux limpides et turquoises nous y attendent. On se croirait presque dans les caraïbes!
 
 Départ pour une excursion dans la réserve marine Fathom Five. Le bateau nous emmène à la découverte d'épaves de bateaux. L'eau est tellement transparente qu'on les voit sans peine!
 
L'érosion semble modeler de toute pièce des rochers aux formes improbables. C'est la fameuse île aux "pots de fleurs". Moi je la baptiserais volontiers île des "rochers à selfies". C'est tout l'avantage du croquis, de pouvoir sélectionner les éléments du paysage que l'on couche sur le papier.
 
L'attraction du parc national de la péninsule de Bruce, c'est "la grotte". L'érosion (encore elle!) a créé des cavités sous-marines et une lumière bleu métallique drape les parois rocheuses d'une ambiance surréelle. C'est magnifique! Maintenant, par la magie des réseaux sociaux et du buzz qu'ils suscitent, rajoutez une horde de vacanciers, des odeurs de barbecue, des casse-cou qui sautent du haut des falaises, bref, toute une bande d'acharnés prêts à faire la queue pendant 2 heures entre 6h et 8h du matin pour espérer avoir une place de parking, et vous comprendrez pourquoi nous avons préféré tenter notre chance le soir venu, juste avant la fermeture des barrières. Sage décision récompensée par un superbe coucher de soleil.
 
Loin du tumulte de la grotte, nous parcourons par morceaux le "bruce trail", dans une ambiance plus propice à la contemplation. 
 
Changement de décor : quelques centaines de kilomètres plus loin, à nous les lacs et rivières du parc Algonquin! C'est le paradis du canoé, des colonies de vacances et des scouts en tous genres. Nous partons pour une excursion de 3 jours! Petit goût d'aventure...
 
Ah vous vouliez des étendues sauvages, de l'immersion en pleine nature? Voilà mesdemoiselles! Nous sommes en pays ours, et la petite note datée de la veille que nous trouvons sur notre premier lieu de campement nous le rappelle : "un ours a mangé notre nourriture la nuit dernière sur ce site"... Il nous faut donc gagner nos galons du parfait campeur : accrocher son sac de nourriture à un arbre à 6 mètres de hauteur et à 2 mètres du tronc! Mission accomplie! Après au moins 1 heure d'efforts. Mais nounours nous a bien laissées tranquilles.
 
Le camp une fois installé, nous profitons de la beauté du lieu, de la baignade et d'un concert donné par des huards à la tombée de la nuit. Pour un aperçu sonore, cliquez ici. Non, les huards ne sont pas des loups, mais bien des oiseaux plongeurs.
 
Pour passer d'un lac à un autre, il faut parfois effectuer un portage. On débarque et on transporte tout d'un bout à l'autre. Il faut attraper la technique pour retourner le bateau sur ses épaules. Une colonne de "tortues" s'égraine alors le long des sentiers. Notre record, c'est un peu plus de 1300 mètres. C'est assez fatigant, il faut bien l'avouer!

 
Sauvage ne rime pas forcément avec improvisation! Chaque site de camping est bien identifié par un panneau orange, et il y a même un petit coin d'aisance aménagé. Il faut indiquer son itinéraire et réserver un emplacement avant de partir et bien sûr acheter un "permis". Les lacs les plus populaires peuvent facilement être complets en haute saison.
 
 Et voilà notre parcours : 3 jours et demi passés sur l'eau. Deux jours de pluies ont à peine entamé notre moral. On aimerait bien revenir plus longtemps dans le parc Algonquin.
 
Retour à Montréal! On joue la carte du contraste sauvage/urbain avec les "food trucks" installés sur le quartier du vieux port.
 
On flâne dans le vieux Montréal et on profite d'un concert de swing tout à fait sympathique.

On visite le biodôme, qui présente plusieurs écosystèmes d'Amérique. Mais qui l'eut cru? Il pleut et le lieu est littéralement bondé!
 Les Montréalais aiment la bonne bouffe! Le marché Atwater est le 2ème gros marché de la ville. Il est plein de charme avec son architecture originale et sa localisation tout à côté du canal Lachine.

Je raccompagne Gisela à l'arrêt de bus pour l'aéroport. Cette parenthèse canadienne est terminée, mais les vacances d'été ne sont pas finies.... La suite dans une prochaine note.

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