Prenons un peu de hauteur

Une nouvelle fois, je déambule dans Bâle, qui prépare son carnaval. Mais pour l'heure tout est calme dans la cité. Seules les annonces dans le tram pour anticiper les perturbations futures de certaines lignes attestent de l'imminence de la fête.
 Je longe les rives du Rhin, à la couleur si caractéristique.
 Rien de tel que de déguster un Bretzel sur les quais, comme tant d'autres bâlois qui prennent leur pause de midi au soleil.
 Sur la rive voisine, plusieurs cabanes de pêche au carrelet. J'observe un temps les allées et venues du petit bac qui permet aux piétons de traverser. Accroché à un câble décoré de fanions colorés, il va et vient grâce à la force du courant. C'est décidé, je m'acquitte des 1,60 francs et monte à mon tour dans l'embarcation pour rejoindre la vieille ville.
 On quitte la ville pour la campagne! Un petit tour en train, et nous voici dans le Valais. Cette fois-ci, c'est le Rhône qui nous guide, encadré de montagnes qui ressemblent à des murailles tant elles  émergent brusquement de la vallée. Le temps est maintenant suspendu aux apparitions de notre ami coucou.
 Jeux de nuages, brume et lumière sur les sommets enneigés. C'est planant.
Les reliefs veillent sur les apprentis skieurs qui restent au cœur de la station pour réaliser leurs premières glissades : ambiance familiale.

De retour à Bâle, ma visite en Suisse s'achève sur l'ouverture du carnaval et son "Morgenstreich", qui débute à 4h du matin au son de fifres et tambours. Les lanternes décorées selon les faits marquants de l'année écoulée défilent avec leurs cliques et illuminent la ville plongée dans l'obscurité. ça vaut le coup d'être matinal!

Commentaires

Articles les plus consultés