El magnifico Manamo, suite

La suite du périple!
Depuis le canal beagle, on aperçoit la vallée Yendegaia. Ça fait rêver.
 Premier mouillage!
Premier glacier accroché aux montagnes. Les sommets ont l'air si hauts! Mais ils plongent directement dans la mer, les altitudes ne sont donc pas aussi importantes qu'elles n'y paraissent.
Les pata de cordero (gigot d'agneau) «magle», car elles auront transité par le magellan et le beagle. Comme les températures ne sont pas si chaudes on les laisse à l'arrière du bateau. Arrosées par les embruns et lavées par la pluie elles n'en seront que meilleures! Un rapace a par contre prélevé une taxe en picorant la graisse d'un des gigot.
Pauline est à la barre et aux anges.
Le détroit de Magellan.
Ce petit oiseau est souvent venu nous voir sur le bateau
La caleta white. Alors que nous étions partis en exploration à terre, essayant de nous frayer un chemin dans l'impénétrable forêt de mousses et de troncs, Patrick retourne au bateau avec le dinghy. Sous nos yeux ébahis, des dauphins de peale viennent jouer avec lui! Il s'éclate comme un petit fou à toute allure. Quel beau spectacle! La moralité de cet épisode est sans appel : ne plus laisser le cap'tain seul dans le dinghy!!! Nous aussi on veut jouer avec les dauphins!
Faire de la voile, c'est comme apprendre une nouvelle langue! Au bout d'un moment on finit par maîtriser à peu près les noms des bouts!
La caleta puerto fontaine, où j'aurai la chance d'imiter Patrick dans une course avec les dauphins. Hallucinant!
On ne se lasse pas des reflets bleutés des glaciers
Très beau mouillage dans la caleta desaparecidos.
 À l'intérieur, le carré.
La liste des mouillages.
La «tripulacion» : Patrick, Samuel, Pauline et Raphaël.
Dernier mouillage, nous sommes accueillis par une escorte de dauphins et un vol de condors. Malheureusement nous sommes toujours bredouilles pour pêcher des poissons.
En arrivant vers Puerto Natales.
Nous «logeons» au port de pêche à Puerto Natales. C'est un sentiment assez étrange que d'arriver en «ville» après tant de nature. C'est aussi un petit pincement au cœur de laisser les personnes avec lesquelles on a passé tant de moments forts. Certains poursuivent l'aventure jusqu'à Puerto Eden et Puerto Montt... de nouvelles personnes embarquent ici. De l'équipage précédent, je suis finalement la seule à rester à terre. Je me console à la chocolaterie du coin et en prenant le bus pour El Calafate en Argentine. Il me faut bien la perspective de voir le glacier Perito Moreno pour me réconforter.

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