Mononc', épais et quétaine
Je vous propose de partager avec vous quelques expressions typiquement québécoises : " mononc' ", "épais" et "quétaine".
Mais qu'est-ce que le mononc' me direz-vous? Et bien le mononcle, prononcé mononc' comme vous l'aurez bien remarqué, c'est d'abord l'équivalent de notre "tonton" affectueux. Ainsi, mon mononcle à moi s'appelle Pierre. D'ailleurs au féminin on dit aussi logiquement "matante" pour "tata". Mais par extension le mononc' prend une connotation péjorative : il devient synonyme de ringard et est l'équivalent de notre Beauf bien franchouillard (se faire qualifier de matante n'est pas non plus un compliment). Exemple : "t'as l'air d'un mononc' habillé de même". Traduction : "T'es ringard habillé comme ça". Autre exemple, ma cousine dit des commentateurs de matchs de hockey à la télé (qui décortiquent le match comme si c'était la chose la plus importante sur la planète) que ce sont des gros mononc'.
L'épais (ou encore pire le gros épais) n'a aucun rapport avec la crème fraîche... On dirait même que c'est loin d'en être une de crème. L'épais, c'est le rustre, l'ignorant, le con... Par analogie, on pourrait dire qu'il en tient une sacrée couche.
Et enfin, dans le même ordre d'idée, il y a l'adjectif "quétaine". A l'origine, il semblerait que le mot désignait des personnes ayant peu de moyens, habillées avec des vêtements donnés ou "quêtés" et dont le style vestimentaire pouvait par conséquent être vieillot et dépareillé. Aujourd'hui, il qualifie donc le caractère démodé, vieillot, kitsch, cul-cul et généralement de mauvais goût d'une personne ou d'un objet. Exemples :
Mais qu'est-ce que le mononc' me direz-vous? Et bien le mononcle, prononcé mononc' comme vous l'aurez bien remarqué, c'est d'abord l'équivalent de notre "tonton" affectueux. Ainsi, mon mononcle à moi s'appelle Pierre. D'ailleurs au féminin on dit aussi logiquement "matante" pour "tata". Mais par extension le mononc' prend une connotation péjorative : il devient synonyme de ringard et est l'équivalent de notre Beauf bien franchouillard (se faire qualifier de matante n'est pas non plus un compliment). Exemple : "t'as l'air d'un mononc' habillé de même". Traduction : "T'es ringard habillé comme ça". Autre exemple, ma cousine dit des commentateurs de matchs de hockey à la télé (qui décortiquent le match comme si c'était la chose la plus importante sur la planète) que ce sont des gros mononc'.
L'épais (ou encore pire le gros épais) n'a aucun rapport avec la crème fraîche... On dirait même que c'est loin d'en être une de crème. L'épais, c'est le rustre, l'ignorant, le con... Par analogie, on pourrait dire qu'il en tient une sacrée couche.
Et enfin, dans le même ordre d'idée, il y a l'adjectif "quétaine". A l'origine, il semblerait que le mot désignait des personnes ayant peu de moyens, habillées avec des vêtements donnés ou "quêtés" et dont le style vestimentaire pouvait par conséquent être vieillot et dépareillé. Aujourd'hui, il qualifie donc le caractère démodé, vieillot, kitsch, cul-cul et généralement de mauvais goût d'une personne ou d'un objet. Exemples :
- un char (traduction : une voiture) rose, c'est quétaine.
- "Hé que t'as l'air quétaine avec tes bas bruns dans tes sandales!"
Mais tout ça est très subtil... Et il n'y a pas forcément d'équivalence stricte avec nos expressions à nous. Alors à votre avis, vous diriez que l'article suivant, trouvé dans un magasin de bricolage, est plutôt épais, quétaine ou typique d'un mononc'??
Imaginez, vous regardez un bon match de hockey/football américain/foot (soccer)/rugby (rayer la mention inutile) et vous voulez partager ce bon moment avec votre ami fidèle Rintintin, Rex ou Kiki? Donnez-lui une friandise en forme de bouteille de bière et aromatisée au malt "comme dans la bière"!!!
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