Rustiques et sympathiques

Ce sont les auberges de jeunesse de l'arrière pays! Encore mieux que le camping, car pour quelques dollars de plus, vous avez en prime une cuisine, un lit dans un dortoir et un accueil sympathique. Leur côté rustique (généralement pas de salle de bain ni électricité, juste des toilettes sèches à l'extérieur, mais c'est aussi le cas dans la plupart des campings) fait penser à des refuges de haute montagne, et comme dans ces derniers l'ambiance est chaleureuse!

Un petit air de chalet du club Vosgien à l'auberge Edith Cavell. Le soir venu, on se rassemble autour du poêle. Brian, le gérant nous propose même un petit jeu de société, nous fait écouter du jazz manouche et prépare des crêpes au petit déjeuner! Côté dortoir, l'ambiance est garantie! Seulement trois personnes cette nuit là mais parmi elles un anglais ronfleur comme je n'en ai jamais entendu d'aussi puissant! Pour un peu, les murs en auraient tremblé! Vivent les bouchons d'oreille et la bonne fatigue d'une journée de randonnée!
La belle vue sur les montagnes depuis l'auberge bien nommée de Beauty Creek. Cette fois, c'est Brad qui accueille les visiteurs et raconte à un auditoire captivé autour d'un feu de camp ses aventures d'alpinisme.
C'est au bout d'une impressionnante route en lacets dans le parc de Yoho et à deux pas des chutes Takakkaw dont on entend le grondement constant que l'on accède à l'auberge Whiskey Jack, un vrai havre de paix. Et autour du maintenant traditionnel feu de camp, notre gérant Joël, empreint de spiritualité et de mysticisme régale ses visiteurs avec un morceau de guitare.
 
 Attention, nuits fraiches! Le thermomètre affiche -2°C un matin. C'est là qu'on est content de ne pas camper.

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